Le coût réel d'une crise

Productivité

Le coût réel d’une crise

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Lorsqu’un désastre survient, les entreprises sont plus durement touchées financièrement que ce qu’elles perçoivent de leur assurance. Voici certains des autres coûts (plus élevés) auxquels se préparer

 

Les directeurs des risques d’une entreprise ont une responsabilité de poids en matière de protection des ressources et de définition de budget en cas de désastre (catastrophe naturelle ou erreur humaine). Les dépenses technologiques en constante augmentation, l’immobilier et les salaires sont des enjeux importants, mais pas les seuls. La complexité croissante de notre monde signifie que le risque et l’impact des pertes non assurées sont plus importants pour les entreprises qui sont déjà en difficulté.

C’est une chose que de calculer le coût de votre équipement de bureau et de l’infrastructure, et d’y ajouter le chiffre d’affaires perdu, votre équipe s’arrêtant de travailler. Ces éléments peuvent facilement être documentés pour votre couverture d’assurance. Mais il existe un autre niveau de coûts cachés à prendre en compte après les coûts plus urgents. Ils sont plus difficiles à quantifier, ce qui signifie que la plupart des politiques d’assurance d’entreprise ne les couvrent pas.

Prenez par exemple une baisse de réputation. Si votre entreprise fait l’expérience d’une cyberattaque, par exemple, la situation ne se résume pas à « reprendre le travail » une fois que vos systèmes refonctionnent et que les heures perdues ont été remboursées par l’assurance.

Si cette violation de vos systèmes a entraîné une perte de confiance de la part de vos clients et investisseurs, votre entreprise pourrait voir la valeur de ses actions en souffrir. Si cela venait à arriver, non seulement vous pourriez faire face à une perte de valeur financière, mais des ressources devraient être réattribuées pour reconstruire la confiance des investisseurs et fournir des efforts marketing et de relations publiques pour rectifier votre image.

Lorsque que la restauration des opérations repose trop sur la compagnie d’assurance, les pertes non assurées posent un risque plus important pour les entreprises. Heureusement, les directeurs des risques peuvent adopter une approche plus complète lors de la création d’un plan de type « retour au travail ». Cette approche intègre les pertes potentielles cachées (et lourdes) que des crises peuvent entraîner. Pour calculer du coût réel d’une catastrophe, les directeurs des risques doivent réfléchir au-delà des coûts quotidiens d’exploitation d’une société et adopter une approche plus large.

Certes, conseiller à votre directeur financier de débloquer une somme rondelette pour des protections contre les inondations en plus des dépenses liées aux assurances ne sera pas de tout repos. Mais en prenant le temps de calculer des projections pour les pertes non assurées, les professionnels des risques peuvent réussir à les convaincre. Les inondations peuvent coûter des millions en pertes non assurées (perte de clients, investisseurs paniqués, baisse de croissance impossible à récupérer). Le coût à payer pour une isolation peut alors apparaître comme une meilleure option.

En englobant toutes les pertes financières au lieu de se reposer sur une politique d’assurance cloisonnée, les directeurs des risques pourront certainement investir dans des solutions potentiellement capables de sauver leur entreprise, avant qu’il ne soit trop tard.

Il existe désormais des solutions de bureaux de secours qui permettent aux directeurs des risques d’adopter une approche bien plus holistique en prévision des désastres au travail. À l’aide de simulations rigoureuses, de processus de gestion des données et de consultations de spécialistes dans une variété de domaines, par exemple un fournisseur de bureau de récupération, les directeurs des risques disposent d’informations plus précises sur la situation potentielle de leur entreprise en cas de catastrophe. Ils peuvent ainsi se préparer, prévoir un budget et conseiller d’autres services sur le sujet.

 

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