Méthodes de travail

Retour aux bases : qu’est‑ce que le travail flexible ?

Temps de lecture :  3 Minutes

Le travail flexible est on ne peut plus tendance en termes de gestion des opérations. En l’espace de cinq ans, il est devenu un élément essentiel constitutif du paysage des affaires. À tel point que plusieurs pays, du Royaume-Uni à l’Australie ont incorporé le droit au travail flexible dans la législation, tandis que le gouvernement de Singapour offre de généreuses aides financières pour encourager sa mise en œuvre.

Mais, au-delà des grands titres, qu’est-ce que le travail flexible – et pourquoi est-il si bénéfique ?

Aider vos employés à atteindre le meilleur d’eux-mêmes

Pour faire simple, le terme de “travail flexible” couvre un éventail de modèles qui permettent aux employés de travailler en dehors du bureau et des heures conventionnelles. Pour une grande entreprise, cela signifie peut-être se rendre au siège deux fois par semaine et utiliser un espace de coworking avec un trajet plus court le reste du temps. Cela peut signifier aussi faire des sauts de puces d’un espace de coworking à un autre pour être plus proche des divers clients.

Quelle que soit sa forme, il est basé sur quatre avantages clés : la stimulation de la motivation, de la productivité, les économies et les bénéfices. Penchons-nous sur ces points.

Win-Win : avantages pour l’employeur comme pour les employés

  • Une motivation renforcée : 63 % des travailleurs dans le monde se sentent plus motivés grâce au travail flexible. Une étude de Regus montre que c’est le cas tout particulièrement parmi les économies BRIC à fort développement, avec presque quatre travailleurs chinois et brésiliens sur cinq qui le concèdent. Ce n’est guère surprenant compte tenu du fait qu’en instaurant le travail flexible, vous permettez aux employés de mieux s’approprier leur travail – et dans les grosses sociétés, une étude montre que ce qui stimule le plus les travailleurs à s’investir dans leur emploi est l’autonomie. En fait, cela coule de source avec le travail flexible, car le passage d’un cadre horaire classique du 9 h – 18 h, basé au siège, vers un modèle plus individualisé exige une surveillance du travail au travers des résultats et non pas des heures pointées. Cela indique que non seulement le personnel améliore son équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, en réduisant, par exemple, le temps de trajet, mais il est également en mesure de voir et contrôler sa contribution à l’entreprise.
  • Une plus grande productivité : le coup de pouce à la motivation est payant, car selon Regus les études montrent que 72 % des travailleurs estiment que le modèle de travail flexible les rend plus productifs. Par exemple, dans les grandes entreprises où les équipes internes comme la technique sont moins en contact avec l’extérieur, en outre, elles n’ont pas besoin d’être sur place tout le temps : l’environnement collaboratif d’un espace coworking peut déclencher de nouvelles idées et un partage de compétences. Environ 75 % des Sud-Africains trouvent que l’espace partagé augmente leur créativité alors que plus de 70 % des travailleurs japonais estiment que cela leur permet de mieux développer leurs compétences.
  • De plus grosses économies : plus de 60 % des entreprises déclarent que le travail flexible est plus rentable que les dispositions traditionnelles. La raison est simple – on dépense moins en espace bureau. Environ 55 % des postes de travail sont occupés à tout moment dans une société moyenne, ce qui veut dire que vous payez pour des espaces sous-utilisés. Dans une grosse entreprise, cela peut représenter un important gâchis de mètres carrés. Les espaces de travail flexibles permettent aux employés d’utiliser des postes de travail et des salles de réunion seulement lorsqu’ils en ont besoin. Cela signifie que vous dépensez uniquement pour apporter de la valeur ajoutée à l’équipe.
  • Des marges plus importantes : plus de 80 % des firmes chinoises et mexicaines rapportent que le travail flexible leur permet de générer plus de revenus, Regus comme le montre les statistiques. Pour les grosses entreprises, le présentiel peut être un frein aux résultats des travailleurs. Passer d’un modèle où ils travaillent partiellement, en grande partie ou entièrement, dans des espaces partagés ou flexibles est une manière simple d’y remédier. Comme mentionné plus haut, l’activateur clé du développement d’une culture orientée sur le résultat, où les employés sont évalués (et s’auto-évaluent) est basé non pas sur les heures passées, mais sur le travail effectué.